Étiquette : Profil type

Récit d’une expérience humanitaire au Népal : se forger un cursus extra-académique (2/2)

Récit d’une expérience humanitaire au Népal : se forger un cursus extra-académique (2/2)

>> Commander

 

Parler d’une expérience sociale ou humanitaire dans votre dossier pour Sciences Po Paris est un vrai plus. Pour en savoir plus sur les modalités d’une telle expérience, découvrez notre interview d’une étudiante à Sciences Po partie au Népal à la fin de sa première année. 

Au niveau des formalités avant le départ, que faut-il faire ?

C’est très simple il faut comme je le disais trouver la destination et l’association. C’est ce qui peut prendre un peu de temps car la solidité de l’organisme d’accueil compte beaucoup. Ensuite vous devez prendre vos visas, vos billets d’avions et vous faire vos vaccins. C’est tout !

Quels sont les pièges à éviter ?

Le volontariat touristique ! C’est assurément le pire piège dans lequel tombe beaucoup de gens mal informés. Ce sont deux types d’association qui n’accueillent des volontaires que pour leur demander de hauts frais d’inscription. Ces associations jouent sur la peur des gens et en même temps sur la mode « humanitaire ». Ces associations peuvent demander jusqu’à 3000 euros (hors billet d’avion) pour des séjours d’un mois.

kathmandu_tour

Normalement l’association vous demandera de payer pour votre nourriture et les frais de logement (ce qui est bien normal). Ne payez pas plus de 500 euros pour un mois. Ne partez donc jamais avec une association sans avoir pu rentrer en contact avec des bénévoles déjà partis, et sans connaître sa réputation (regardez les forums).

Qu’est ce que cela apporte à un lycéen préparant Sciences-Po ?

Sur bien des plans, un engagement humanitaire vous permettra de faire de nombreux progrès.

D’un point de vue très pragmatique, votre niveau d’anglais devrait exploser (vous ne serez surement pas le seul volontaire si vous partez l’été, vous aurez donc de forte chance de vous retrouver avec des étudiants ne parlant pas français).

Cela vous permettra également d’attirer l’attention du jury au moment de l’étude du dossier pour Sciences Po Paris

Ensuite au niveau de la maturité et de l’ouverture d’esprit, c’est indéniable, vous allez prendre un sacré coup de vieux. Cela vous permettra de relativiser sur la France, sur vos habitudes et votre manière d’aborder les choses.

Enfin un voyage comme celui la rend indépendant très rapidement. Peu de lycéens le font, ce qui est normal c’est très difficile de se lancer dans ce genre d’expérience aussi jeune, mais cela vous permettra de rencontrer des bénévoles plus vieux, qui vous prendront surement sous leur ailes et vous feront mûrir.

Autant de qualités qui sont très recherchées à l’oral de Sciences Po Paris !

Lire la partie 1/2 de cette article ici ! 

TÉLÉCHARGEZ (gratuitement) VOTRE

CALENDRIER DE PREPARATION !

✓ Toutes vos deadlines au même endroit.

✓ Vos livres à lire et vos entrainements mois par mois.

✓ Des extraits du livre pour garder le cap toute l’année ! 😉

Récit d’une expérience humanitaire au Népal : se forger un cursus extra-académique (1/2)

Récit d’une expérience humanitaire au Népal : se forger un cursus extra-académique (1/2)

>> Commander

 

Nous l’expliquons longuement dans Je vais vous apprendre à intégrer Sciences-Poavoir une expérience humanitaire pour Sciences Po est presque une exigence implicite du jury. Pour ceux qui sont au courant, c’est une aubaine, profitez de l’été pour le faire !

Mais si la nécessité de faire ce type de séjour n’est plus à démontrer, comment s’y prendre reste un peu plus compliqué. Et effrayant tant aux yeux des lycéens que de leurs parents. Voilà un témoignage d’une étudiante à Sciences-Po partie un mois au Népal en 2012. En espérant que cela vous rassure, vous donne des idées et… vous motive !

Avec quelle association es-tu partie ? Quel était ton travail sur place ?

Je suis partie à Katmandou comme bénévole dans un centre pour enfants des rues. La question des enfants errants au Népal est un vrai problème de société. Il est extrêmement difficile de recenser le nombre d’enfant en situation de rue au Népal. Mais cela se compte en plusieurs milliers d’enfants. L’association qui m’a accueillie s’appelle CPCS, elle a été créée il y a une dizaine d’année par un Népalais et un Belge. Mon travail dans le centre était très basique, aucune formation n’est requise à part peut-être un niveau correct en anglais.

J’ai donc aidé aux taches basiques (lessive, repas, vaisselle, couture). J’ai donné 1 heure de cours d’anglais au plus jeunes enfants non scolarisés (le 4-6 ans). Et enfin j’ai organisé des jeux avec les enfants le reste du temps. Avec un autre bénévole nous avons également décidé d’acheter de la peinture et de repeindre la salle tv/salle de classe/salle de médiation (la même salle qui sert au trois usages). Elle était en très mauvais état, et un coup de peinture a fait du bien. 

Pourquoi avoir choisi le Népal et cette association ?

Lorsque j’ai commencé à me renseigner sur les possibilités qui s’offraient à moi, je n’avais aucune idée du pays et du type de bénévolat qui m’intéressait. La première phase est donc une phase de recherche et de questionnement. Mon choix s’est tourné vers l’Asie plus que vers le Népal au premier abord. Cette culture m’attirait.

Ensuite en discutant avec des étudiants déjà partis en voyage humanitaire j’ai réalisé que le Népal était un très bon pays pour une première expérience. Les népalais sont accueillants, tolérants et parlent un anglais correct. Autant d’éléments qui facilitent l’adaptation.

Enfin j’ai trouvé par chance CPCS (sur internet), et en prenant contact avec d’anciennes bénévoles j’ai été rassurée quant au sérieux de l’association. Ce qui est essentiel. Certaines associations ne défendent pas mes valeurs (par exemple dans la manière de traiter les enfants) et ne s’occupent absolument pas de leurs bénévoles.

Lire la suite de cet article ici. 

TÉLÉCHARGEZ (gratuitement) VOTRE

CALENDRIER DE PREPARATION !

✓ Toutes vos deadlines au même endroit.

✓ Vos livres à lire et vos entrainements mois par mois.

✓ Des extraits du livre pour garder le cap toute l’année ! 😉