Catégorie : L’esprit Sciences Po

Déconstruire le mythe Sciences Po, pourquoi le concours est à votre portée ?

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Oui, qu’on se le dise une bonne fois pour toutes. Les concours de Sciences Po (Paris, concours commun, Bordeaux et Grenoble) sont difficiles. Mais pas impossibles. Loin de là. Ah bon, mais pourquoi ? Allez, déconstruisons ensemble ces concours !

Vous devez cerner les attentes du jury au lieu de vous noyer dans l’accumulation des connaissances.

« Si j’avais 6 heures pour abattre un arbre, je passerais les 4 premières à affûter ma hache. » Abraham Lincoln

Comme n’importe quel concours, il faut surtout comprendre les attentes du jury et organiser ses révisions en conséquence. Les candidats qui se noient dans l’accumulation de connaissances sans consacrer le temps nécessaire à la méthodologie et à développer ce que nous appelons l’« esprit Sciences Po » risquent bien de ne jamais voir leurs efforts récompensés.

Une copie qui se résume à une accumulation de connaissances sans réflexion personnelle ni problématisation ne sera pas récompensée. Impossible d’y échapper. Comment espérez-vous gagner à un jeu si vous n’avez pas compris les règles de ce jeu ? Eh bien pour un concours c’est exactement la même chose.

Et la première chose à faire pour comprendre les attentes du jury reste de lire les rapports de correction : découvrez nos extraits choisis et commentés ici.

Vous n’avez pas besoin d’être excellent dans toutes les matières.

En effet, nombreux sont les candidats qui ont été admis grâce à une bonne note dans une matière (au-dessus de 14/20) et des notes moyennes (entre 9/20 et 11/20) dans toutes les autres matières.

Nous avons tous au moins un point fort. Il ne faut surtout pas laisser de côté cette matière-là, mais la travailler en particulier pour sortir du lot (et ainsi pouvoir se contenter de notes moyennes ailleurs). Chacun sa stratégie, mais celle-ci a réussi à beaucoup d’admis.

Vous affrontez des candidats qui sont exactement comme vous.

Les autres candidats ne sont pas des demi-dieux. Evidemment, il y a un certain pourcentage d’élèves excellents et irrattrapables, mais cela représente une infime minorité. Il reste donc des places pour les « gens normaux ». Il faut être bon élève, bosseur et motivé, mais pas besoin d’être un génie pour entrer à Sciences Po. Je connais beaucoup d’élèves avec des mentions AB et B au bac qui sont entrés dans un IEP.

Rendre le concours de Sciences Po intelligible et accessible aux élèves un tant soit peu motivés. Voilà la raison d’exister de notre livre… 😉

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Les campus délocalisés, comment choisir ?

Les campus délocalisés, comment choisir ?

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Depuis 2000, Sciences Po Paris a ouvert des campus délocalisés en région pour ses étudiants. En 18 ans, 6 campus sont nés en dehors de Paris. Mais qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Quel impact cela a-t-il sur la procédure d’inscription ? Est-on quand même diplômé de Sciences Po Paris après une licence dans ces campus ? Qu’est-ce qui différencie ces programmes entre eux ? En un mot : comment choisir ?

Les campus délocalisés de Sciences Po Paris, QUÉSAKO ?

Sciences Po est aujourd’hui présent dans sept villes en France : Dijon, Le Havre, Menton, Nancy, Paris, Poitiers, Reims. Ces campus accueillent des étudiants admis dans l’IEP parisien par la procédure sur concours, la procédure CEP ou la procédure internationale.

Chaque campus délocalisé est associé à une zone géographique. La formation dans ces campus (contrairement au campus de Paris) met fortement l’accent sur la zone géographique en question. Tant sur la ou les langues vivantes enseignées que sur le programme de sciences sociales.

La formation dans ces campus ne dure que 2 ans. La troisième année se fait à l’étranger, dans la zone géographique associée. Enfin, en Master (4e et 5e années), tous les étudiants sont rapatriés sur le campus de Paris.

Ces campus délocalisés sont donc affiliés à l’IEP parisien et non à des IEP de province. Un étudiant ayant fait ses 2 premières années à Menton ne sera pas diplômé de Sciences Po Menton, mais bien de Sciences Po Paris.

Quelles sont les spécificités de chaque campus ?

Quelles questions se poser pour choisir ?

Au moment de votre inscription au concours de Sciences Po Paris (fin décembre), vous devez choisir 2 campus. La plupart des étudiants choisissent le campus de Paris et un campus délocalisé, mais il est tout à fait possible de choisir 2 campus délocalisés.

Alors au moment de choisir, comment s’y prendre ? Voilà quelques questions qui peuvent vous aider.

  • Question évidente : y a-t-il une/des zone(s) géographique(s) qui m’intéresse(nt) ? Ce n’est pas vraiment un drame si vous avez peu de connaissances sur la zone en question. Idem pour le niveau en langue vivante. Evidemment c’est un plus, mais il n’y a aucune obligation à parler couramment polonais pour intégrer le campus de Dijon.
  • Question stratégique : y a-t-il des campus plus difficiles que d’autres à intégrer ? Oui, le programme Amérique du Nord de Reims exige un niveau excellent en anglais. Le campus de Paris (de par son ancienneté) est le plus demandé. Ce qui n’est pas forcement pertinent, mais le rend plus difficile à obtenir.
  • Question anticipation : où est-ce que je souhaite partir en 3e année à l’étranger ? Cela peut aider, même si le plus souvent, les étudiants ne le savent pas à ce stade et c’est bien normal.
  • Question mode de vie : où est-ce que je souhaite vivre ? Et c’est là que la plupart des candidats disent Paris, mais Menton, Nancy et Dijon ne sont pas désagréables non plus. Ce n’est absolument pas comparable, il faut bien vous connaître.

Ne laissez pas ce choix de côté. Il est impossible de postuler uniquement au campus de Paris. Alors pour ne pas avoir de mauvaise surprise au moment des résultats, choisissez des campus qui vous correspondent.

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6 ans à Sciences Po, de mon premier jour à ma remise de diplôme, quel bilan ?

6 ans à Sciences Po, de mon premier jour à ma remise de diplôme, quel bilan ?

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Est-ce qu’on travaille beaucoup à Sciences Po ? On y apprend des choses intéressantes ? Est-ce que les élèves se prennent pour « l’élite de la Nation » ? On choisit le pays qu’on veut en troisième année ? Autant de questions légitimes et qu’il est bon de se poser pour savoir si étudier à Sciences Po va vous plaire. Entre fantasmes et clichés, qu’est-ce qui se cache derrière cette scolarité, ces 6 ans à Sciences Po Paris ?

Le premier jour, l’anonymat

Ah le premier jour à Sciences Po… Le rêve que j’ai poursuivi pendant toute mon année de terminale. Ce pour quoi je me levais tôt le matin et me couchais tard dans la nuit… Ce pour quoi je choisissais de délaisser mes amis pour la lecture de The Economist ou du Berstein et Milza… Ah le premier jour à Sciences Po… Eh bien non, mon premier jour n’a pas été une réussite.

En premier lieu parce que n’ayant pas entendu mon réveil sonner, je suis arrivée avec 1 heure de retard, suante, mal habillée et effrayée à l’idée que j’allais être catégorisée de manière DÉFINITIVE parmi « les gens pas sérieux ». En arrivant dans le hall d’entrée, un étudiant de quatrième année m’a amenée dans une salle pour « les gens en retard »… Heureusement, avec 800 étudiants admis en première année, personne n’a remarqué mon retard et cela n’a eu aucune conséquence sur le reste de ma scolarité mais il faut avouer que ce n’est pas un début idéal.

C’est là que j’ai réalisé que, vu le nombre d’élèves par promo, il était très facile d’être complètement anonyme à Sciences Po, du moins sur le campus de Paris. Je n’ai pas parlé à grand monde ce jour-là et j’ai eu l’impression d’être complètement noyée dans la masse.

1e année, l’année studieuse

Évidemment, pour le reste de mon année, je suis arrivée à l’heure et n’ai plus eu de panne de réveil.  Heureusement, car le premier semestre à Sciences Po est certainement celui qui m’a demandé le plus de travail. Il faut acquérir ces méthodes de problématisation et d’argumentation propres à Sciences Po. Cela n’étant pas inné, ça demande un peu de sueur et quelques mauvaises notes avant d’ajuster tout ça. J’ai donc passé une bonne partie de ma première année à bosser en bibliothèque universitaire. Mais au fil de l’année, on gagne en efficacité et la charge de travail devient de moins en moins lourde.

En première année à Sciences Po Paris, les cours sont organisés de la manière suivante : un cours magistral en amphi est complété par un cours en « conférence de méthode » d’une vingtaine d’élèves. Les conférences de méthode sont le nom pompeux utilisé par Sciences Po pour qualifier ce qu’à la fac on appelle les TD (travaux dirigés). Les élèves qui suivent les mêmes conférences de méthode que vous font partie de votre « triplette » (car vous suivez trois conférences de méthode avec eux).

Les cours fondamentaux de la première année sont les suivants : histoire du XXe siècle, micro et macro-économie, institutions politiques, sociologie et sciences politiques.  Vous aurez également des ateliers artistiques à choisir (théâtre, danse, chant, écriture, photos…) et des cours divers et variés parmi un large choix : environnement, relations internationales, philosophie, humanité littéraire, etc.

La première année à Sciences Po se termine par un stage de terrain d’un mois minimum qui n’exige aucune qualification particulière. Sciences Po souhaite, à dessein, que ses étudiants effectuent un stage de terrain et pas un stage dans un bureau. J’ai pour ma part été vendeuse en librairie.

2e année, l’année des expériences extra-académiques

La deuxième année à Sciences Po est certainement celle qui vous demande le moins de travail. Vous avez désormais compris le fonctionnement des cours et ce qu’on attend de vous. Il est donc très facile de valider son année. C’est donc l’année idéale pour s’impliquer dans des associations, faire des petits boulots en parallèle, monter un projet, voyager, etc.

La deuxième année est également celle des « cours à la carte » : chaque étudiant choisit les cours qu’il souhaite suivre parmi un panel très large.

La deuxième année est enfin celle du choix de la destination de 3A (l’année à l’échanger). Réunion, lecture de rapport de 3A, rendez-vous individuel, prise de contact avec des étudiants déjà partis… chacun a ses tactiques pour choisir la destination de ses rêves (et l’obtenir). Car vous faites six vœux, parmi une liste de centaines de pays et d’universités différentes, et ensuite Sciences Po vous donne une affectation.

3e année, l’année à l’étranger

Je suis donc partie en Inde en troisième année, pour étudier la sociologie indienne à l’Université de Pune. Une année absolument inoubliable.

La troisième année est certainement la meilleure année à Sciences Po, et pour cause, vous passez un an dans un pays étranger, entre cours à la fac ou stage et voyage, loin de vos habitudes. C’est une année pleine de rebondissements et de belles découvertes. À n’en pas douter, ça vous transforme pour de bon !

La troisième année est enfin celle du choix du master que vous allez intégrer en septembre ! Question compliquée, surtout quand on est à l’étranger et que les voyages vous donnent beaucoup de nouvelles idées, mais peu de réponses. Pour ma part, j’ai changé de choix de master en juillet, une fois rentrée en France, ayant réalisé avoir fait le mauvais choix. J’avais choisi le master Affaires publiques filière culture et j’ai finalement intégré le master Communication. Aujourd’hui, avec le recul, je me dis que le master Journalisme aurait été mieux… Ah le choix de master…

4e année, l’entrée en master

La communication s’est avérée être un bon choix pour moi. Mais d’un master à un autre, la scolarité change beaucoup. La charge de travail, l’ambiance, les connaissances, l’état d’esprit… ne sont pas les mêmes. Pour connaître les masters à Sciences Po et leurs débouchés, vous pouvez lire notre article sur la question. 

La quatrième année est difficile, car pour beaucoup d’étudiants, il faut faire le deuil de la troisième année. Ce qui n’est pas une mince affaire. Même si le campus de Paris est très agréable, il est tout de même moins exotique que ce que nous venons de vivre.

Et puis surtout, en quatrième année, les choses sérieuses commencent, avec la recherche de votre premier stage de 6 mois dans votre spécialité.

La césure, le monde professionnel

Pour beaucoup d’étudiants, la césure est maintenant un passage obligé. Il s’agit d’une année de stage entre la première et la seconde année de master. La plupart des étudiants font alors deux stages de six mois. C’est un bon moyen de gagner en maturité et en expérience. Et donc d’augmenter vos chances d’être embauché à la fin de vos études. C’est également un moment propice à l’exploration pour ceux qui cherchent encore leur voie. Rien ne vous oblige à faire deux stages dans la même branche.

J’ai pour ma part fait mon premier stage chez Danone en innovation sociale et mon second stage dans l’un incubateur de start-ups sociales de la Ruche. Deux stages en communications et en entrepreneuriat social, mais dans des structures très différentes (entreprise du CAC40 puis association).

C’est, au même titre que l’année à l’étranger, une année très enrichissante et qui vous permet de mûrir d’un coup !

5e année, la fin

La plupart des masters (excepté le masters de Droit et l’Ecole de journalisme) ont organisé la dernière année autour d’un semestre de stage et d’un semestre de cours. C’est donc une année hybride pendant laquelle vous glissez dangereusement vers « l’après-Sciences Po ». À n’en pas douter, on sent que la fin approche.

La dernière année est aussi celle du Grand Oral, une étape obligée pour être diplômé de Sciences Po.  C’est, comme son nom l’indique, une épreuve orale d’une vingtaine de minutes pendant laquelle vous présentez, à un jury, un sujet choisi à l’avance. C’est plus une formalité qu’autre chose. Car présenter un sujet à l’oral et écrire une note de synthèse, c’est finalement ce qu’on vous apprend à faire pendant cinq ans.

Ma remise de diplôme, et maintenant ?

Je suis arrivée à l’heure cette fois. La remise de diplôme a lieu à la Maison de la radio, dans un auditorium magnifique… Ce qui permet de finir tout ça sur un jolie souvenir. Encadré de ses deux parents, le plus souvent très fiers de vous, ça va de soi…

On réalise alors qu’il est temps de conclure 6 années à Sciences Po. Ce n’est pas immédiat, mais en réalité, on est tous plus ou moins déjà lancé dans nos projets futurs. Et c’est finalement ça la bonne nouvelle : entre la première et la dernière année, tout est fait pour que vous puissiez entrer dans la « vie active » (oh l’horrible mot…) sereinement et avec de beaux projets à réaliser !

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Concrètement, ça mène à quoi, Sciences Po ?

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Le nombre de métiers possibles après une scolarité à Sciences Po est tellement vaste que je ne pourrais même pas vous proposer une liste exhaustive dans ce blog. De par la formation généraliste dispensée, de nombreux métiers vous sont ouverts, alors comment s’y retrouver ? Est-ce que Sciences Po est fait pour vous ?

6 secteurs principaux 

Les affaires publiques sont un peu le cœur historique de Sciences Po. C’est la raison même de la création de ces écoles. Ainsi vous pourrez, après Sciences Po, être (si vous êtes admis à un concours très sélectif) énarque, diplomate, administrateur territorial, directeur d’hôpital, directeur de musée ou d’un théâtre.

Le journalisme est également un des métiers prisés par les étudiants de Sciences Po. Sachez cependant que c’est une formation aussi passionnante que sélective et avec peu de débouchés.

Le droit est également devenu une des marques de fabrique de Sciences Po. Magistrat, avocat, commissaire de police… autant de métiers désormais accessibles après une formation dans un IEP et qui ne sont donc plus l’apanage des facultés de droit.

L’enseignements et la recherche en histoire, sociologie ou sciences politiques. Pour cela, il faudra intégrer un doctorat après votre master.

La coordination de projet dans les Droits de l’Homme, l’urbanisme ou l’environnement. Encore une fois, c’est ici la formation généraliste en sciences sociales et l’esprit de synthèse qui amènent naturellement les étudiants de Sciences Po vers ces métiers.

Le conseil en finance, en communication, en marketing et l’entrepreneuriat. Alors que ce dernier secteur était auparavant accessible aux diplômés d’écoles de commerce, Sciences Po commence petit à petit à gagner du terrain sur ce point.

La plupart des étudiants de Sciences Po intègrent un IEP sans vraiment savoir à quel métier ils se prédestinent. Mais ce n’est pas grave ! Les trois premières années étant généralistes, cela permet d’avoir un répit de trois ans pour choisir, répit non négligeable, d’autant plus que vous pourrez mettre ces trois premières années à profit pour faire des stages, des voyages et des rencontres inspirantes, et ainsi choisir plus sereinement la filière dans laquelle vous spécialiser.

Article lié : Quelles sont les matières enseignées à Sciences Po ?

 

 

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Quelles sont les matières enseignées à Sciences Po ?

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Quel que soit l’IEP que vous intégrerez, les matières enseignées restent, dans les grandes lignes, les mêmes. Mais avant de vous lancer dans la préparation d’un concours, il est bon de vérifier que l’enseignement dispensé à Sciences Po vous convient. Au-delà du cliché selon lequel on apprend uniquement à brasser du vent, qu’est-ce qu’on apprend réellement à Sciences Po ?

Une base généraliste en sciences sociales

L’histoire, le droit, les sciences politiques, l’économie et la sociologie sont les fondamentaux d’une formation à Sciences Po. L’idée est de former des généralistes qui auront besoin de piocher dans ces différentes disciplines pour gérer des projets ou des équipes. Dans tous les IEP, les premières années sont généralistes. Ainsi, la spécialisation en droit, en économie, en relations internationales, en journalisme ou en communication ne se fait qu’en master, soit les deux dernières années d’études.

Notez, contre les idées reçues, qu’il y a assez peu de littérature et de philosophie à Sciences Po. Les élèves s’en plaignent souvent d’ailleurs, ce n’est pas absent mais l’accent, n’est pas mis là-dessus. Une prépa A/L ou B/L est plus appropriée pour les amoureux des Lettres.

 Voir l’article : Qu’est-ce que la Science Politique ?

Des méthodes de travail et un esprit de synthèse très recherchés par les entreprises.

Les étudiants diplômés de Sciences Po intéressent également les recruteurs pour les méthodes de travail qu’ils ont pu acquérir pendant leur formation. Il y a plus de travail qu’en fac, mais moins qu’en classe préparatoire. Sciences Po reste une école qui impose à ses élèves une certaine charge de travail. Rien d’insurmontable évidemment, mais suffisamment pour former des élèves qui savent travailler efficacement.

Les travaux que vous aurez à rendre à Sciences Po (dissertations, notes de synthèse, exposés…) vous permettront d’affiner votre esprit de synthèse. C’est certainement la caractéristique principale des étudiants de Sciences Po. C’est-à-dire être en mesure, sur n’importe quel sujet donné, d’extraire les grands enjeux et éléments clefs.

La dimension internationale

Évidemment, entre l’année à l’étranger et la place laissée à l’enseignement des relations internationales et des langues vivantes, impossible de passer à côté de la dimension internationale d’une formation à Sciences Po. C’est d’ailleurs ce qui attire chaque année des centaines de candidats intéressés par une carrière à l’étranger ou la diplomatie.

L’apprentissage par les expériences professionnelles ou associatives

Contrairement à la classe préparatoire aux grandes écoles (CPGC), Sciences Po base son enseignement tant sur la formation académique que sur l’expérience professionnelle ou associative. Stages obligatoires, associations étudiantes à Sciences Po, projets collectifs, junior consulting… Autant d’éléments centraux d’une scolarité à Sciences Po et qui amènent les étudiants à apprendre en faisant, au contact de la réalité des projets.

Une formation donc très complète, mais qui ne conviendra pas à tous ! Ne foncez pas tête baissée en raison de « l’image » que renvoie Sciences Po. Prenez le temps de comprendre ce qui se cache derrière tout ça. Cela vous évitera d’avoir à vous réorienter après votre premier semestre de cours.

Sciences Po vous attire mais vous ne savez pas quel concours tenter ? Retrouvez notre article : Paris, concours commun, Bordeaux, Grenoble… comment choisir ?

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Les meilleurs extraits de rapports de jury à lire et à relire !

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Les rapports de jury sont un passage obligé pour tous ceux qui veulent comprendre les attentes du concours de Sciences Po. Cela vous permettra de savoir ce qu’il faut travailler en particulier. Nous vous avons sélectionné ici quelques extraits et idées clefs, mais n’oubliez pas de les lire dans leur IN-TE-GRA-LI-TE (retrouvez-les ici : Histoire , Langue vivante , Epreuve à Option)

  1. Ne faire aucune faute d’orthographe

« Il est absolument acquis qu’une copie bien écrite, bien présentée et pas (ou peu) affaiblie par des fautes sera valorisée. A contrario, les correcteurs sont invités à sanctionner les copies défaillantes sur ces points, y compris bien entendu lorsque celles-ci sont correctes voire bonne sur le fond de l’argumentation. » Rapport de jury, concours commun, 2015

« Un devoir allant à l’essentiel, sans effets rhétoriques inutiles mais en soignant l’expression par la clarté de la langue et de l’écriture et la vigilance orthographique. Si la qualité de l’orthographe, de la syntaxe ou de la lisibilité était nettement insuffisante, les correcteurs en ont tenu compte dans la note, ne serait-ce que pour valoriser par contrecoup tous les candidats éprouvant des difficultés en ces matières et ayant fait les efforts nécessaires de formation, d’exploitation du brouillon, d’écriture maîtrisée et de relecture pour les pallier. » Rapport de correction, Sciences Po Paris, Epreuve d’histoire, 2016

 

  1. Développer une réflexion personnelle

« S’interroger en profondeur sur le sujet posé, ne pas se lancer sans réflexion dans une récitation de leçon de terminale correspondant à la période du sujet » Rapport de jury, concours commun, Epreuve d’histoire, 2013

« Tout sujet d’exercice devient ipso facto sujet de réflexion personnelle, fût-elle modeste compte tenu du temps imparti » Rapport de correction, Sciences Po Paris, Epreuve d’histoire, 2013

  1. Définir et analyser les termes d’un sujet

« Les efforts de définition et de conceptualisation ayant été absents de la plupart des copies, ils ont permis à ceux des candidats qui les ont développés de se distinguer » Rapport du jury, Concours Commun, Epreuve d’histoire, 2013

  1. Argumenter

« S’agissant du plan et de la démonstration, il faut essayer d’aller plus loin que le modèle binaire « oui/non », « d’accord/pas d’accord » et de toujours nuancer son propos car l’exercice qui est demandé n’est pas un exercice militant ni un manifeste politique ou syndical » Rapport de jury, concours commun, 2015

« La capacité à étayer son propos en ne tirant pas trop vite à la ligne. Les correcteurs préfèrent de loin les copies qui proposeront un nombre limité d’arguments, de développements et d’exemples mais qui les développeront de façon satisfaisante plutôt que les copies multipliant les développements allusifs et n’entrant en fait jamais dans les détails » Rapport de jury, concours commun, 2015

  1. Faire appel à des exemples précis pour illustrer ses arguments

« Lorsque le candidat a su illustrer son propos en faisant appel à des références précises (actualité, histoire, société, institutions, ect..) et opportunes, sa copie s’en est toujours trouvée bonifiée. » Rapport de jury, concours commun, Epreuve de langues vivantes, 2013

  1. Lire la presse étrangère pour réussir l’épreuve de langue vivante

« Il est presque aussi important pour les correcteurs que les élèves soient de bons linguistes que de bons spécialistes des questions politiques, économiques et sociales liées à l’aire linguistique considérée ». Rapport de jury, concours commun, Epreuve de langues vivantes, 2015

  1. Avoir une approche pluridisciplinaire en question contemporaine

« Une approche mono-disciplinaire, même convaincante, sera moins bien évaluée qu’une approche mixant les savoirs et s’efforçant de faire dialoguer des données issues de plusieurs disciplines. Ainsi, pour le sujet sur la famille, les références à des connaissances tirées des Sciences de la Vie et de la Terre ont été appréciées. » Rapport de jury, concours commun, Epreuve de question contemporaine, 2015

  1. Ne pas négliger la relation avec le lecteur/correcteur

« On communique par écrit pour être lu et compris et pour convaincre, pas pour tenir le lecteur à distance, l’irriter ou le laisser dans le doute sur ce que l’on a voulu exprimer. » Rapport de correction 2016, Sciences Po Paris, Epreuve d’histoire.

  1. Expliquer dans sa lettre de motivation ce que chaque expérience vous a apporté

« Il ne s’agit pas de répéter la liste de vos activités, mais de démontrer de quelle manière elles renforcent votre choix. Indiquez toujours quels bénéfices vous avez tirés d’une expérience. Par exemple, décrivez si tel emploi d’été vous a appris à travailler en équipe, ou si tel stage vous a donné confiance en vous-même pour vous exprimer en public » Site des admissions de Sciences Po Paris, rubrique lettre de motivation.

  1. Connaître les risques du bachotage excessif

« Certains étudiants se contentent d’exemples du début du siècle ou de citations de philosophes de l’antiquité sans articulation avec la dimension contemporaine des sujets et sans attention à la nécessaire contextualisation de la pensée. Les connaissances mal digérées, de nature stéréotypée (effet bachotage), ou la fascination pour l’anecdotique et le fait divers ont également été pénalisées par les correcteurs. » Rapport du président du jury, concours commun, Epreuve de question contemporaine, 2013

« Le bachotage n’assure pas spécialement la réussite. Certes, il convient de lire, de faire des fiches, de maîtriser un ensemble de connaissances. Mais il faut toujours les rapporter aux sujets précis ou problématiques spécifiques liées au sujet. Il convient donc de bien posséder les thèmes ou programmes en ayant toujours à l’esprit le recul critique, la curiosité intellectuelle et la compréhension d’ensemble. » Rapport de Jury, Concours commun, 2016

Pour aller plus loin : Les deux principes pour organiser efficacement son année. 

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10 choses que j’aurais aimé savoir avant de commencer à préparer le concours de Sciences Po

10 choses que j’aurais aimé savoir avant de commencer à préparer le concours de Sciences Po

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Maintenant que j’ai intégré l’IEP de Paris et que j’ai compris la « mentalité Sciences Po », il est facile pour moi de voir les choses que j’aurais dû faire ou ne pas faire pendant mon année de terminale. Voilà donc les 10 choses que j’aurais aimé qu’on me dise quand j’ai commencé à préparer le concours de Sciences Po et qui m’auraient fait gagner du temps et des points au concours !

  1. Travailler 15 heures pour jour n’est pas nécessaire

Pour qui prend le temps d’analyser ce qui est vraiment utile pour le concours et de chercher comment le faire de manière optimale, il est possible de réussir sans s’imposer un rythme classe préparatoire en Terminale. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne faudra pas travailler en plus de votre bac, bien au contraire. Retenez qu’en lisant les rapports de jury par exemple vous pourrez gagner un temps fou sur votre préparation en ciblant les attentes.

Lire aussi : Les meilleurs extraits de rapports de jury à lire et à relire !

  1. Décidez dès le début de l’année quel(s) concours vous souhaitez présenter

Ainsi, s’éparpiller entre deux ou trois concours pour finalement n’en passer qu’un est une perte de temps. Cela s’avère chaque année fatale pour un certain nombre de candidats. Choisissez dès le début de l’année le concours sur lequel vous allez concentrer vos efforts !

Lire aussi : Paris, concours commun, Bordeaux, Grenoble… Comment choisir ?

  1. Les connaissances ne sont jamais une fin en soi

Une connaissance factuelle qui ne s’inscrit pas au sein d’une réflexion ne présente aucun intérêt pour le jury de Sciences-Po ! Souvenez-vous de ce barème implicite : votre note, c’est 70% de méthodologie et 30% de connaissances. Donc prenez le temps nécessaire pour comprendre les attentes de chaque épreuve et entrainez-vous jusqu’à les appliquer naturellement….

Lire aussi : 2 principes pour organiser efficacement son année

  1. Un engagement associatif sera vivement valorisé

Les trois types d’expérience qui donnent un sacré coup de pouce à votre dossier sont : les séjours à l’étranger, les engagements associatifs et la connaissance du monde du travail. Le dossier compte pour 50% de la note d’admissibilité et ces expériences pour la quasi-totalité de la note d’admission.

Lire aussi : Récit d’une expérience humanitaire au Népal, se forger un cursus extra-académique

  1. Multiplier le nombre de manuels est inutile et chronophage

Contrairement aux idées reçues, on ne vous demande pas d’avoir une culture encyclopédique. Choisir un ou deux manuels de bonne qualité et aux approches complémentaires est la meilleure façon d’optimiser votre travail.

Lire aussi : Les livres indispensables pour réussir Sciences Po

  1. En langue vivante on vous attend autant sur la grammaire que sur la connaissance de l’actualité du pays concerné

Si une maîtrise de la langue anglaise est nécessaire il ne faut pas non plus laisser de côté la connaissance de la culture de pays en question. Si vous passez l’anglais il faudra régulièrement lire la presse Britannique, Américaine et Canadienne. Vous y apprendrez des éléments factuels essentiels pour réussir tant l’essaie que la compréhension de texte.

Lire aussi : Les 10 fautes les plus courantes en langue vivante

  1. La lettre de motivation est la pièce maîtresse de votre dossier, vous devez convaincre

Une lettre de motivation réussie doit être parfaitement structurée afin de convaincre votre lecteur du bien fondé de votre candidature. L’objectif est bien évidemment de lui donner envie d’en savoir plus.  Trop de candidats bâclent cette étape.

Lire aussi : 3 erreurs à ne pas commettre dans sa lettre de motivation pour Sciences Po

  1. Il faut absolument préparer les éléments qu’on veut porter à la connaissance du jury à l’oral de motivation

20 minutes d’entretien, c’est court : il faut optimiser son temps de parole pour être convaincant. Vous devez donc lister, puis vous entraîner à restituer, chacune des pièces maîtresses de votre candidature.

  1. Lire la presse oui, mais pas n’importe comment !

Pas besoin de livre le Monde, le Figaro et Libération intégralement chacun jour. C’est une perte de temps, il faut prendre du recul sur les sujets de fond et vous tourner vers des dossiers d’actualités qui proposent une analyse : Courrier international, Monde Diplomatique, hors-séries du Monde, Revue Débat…

  1. Une orthographe irréprochable et un vocabulaire soigneusement choisi sont les deux conditions sine qua non pour ne pas être immédiatement éliminé

Impossible d’échapper à cette dernière règle. On vous attend au tournant sur cette question. Pour vous améliorer nous vous conseillons de ne pas négliger l’étape de la relecture et de lire cet ouvrage : 99 questions à mon coach d’orthographe.

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Qu’est-ce que la « science politique » ?

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La science politique, définition

La science politique est une matière qui nous est complètement inconnue au lycée. Même une fois entrée à Sciences-Po, il m’a fallu quelques heures de cours pour pouvoir la définir. On pourrait dire, en une phrase, que la science politique est l’étude du pouvoir. C’est à dire le rapport entre l’État, les citoyens ou encore les groupes (syndicats, partis, associations, etc.).

Science Politique = philosophie politique + relations internationales + sociologie + droit ?

Pour étudier cela, la science politique se sert de plusieurs prismes. La philosophie politique en est le premier. Elle permet de réfléchir d’un point de vue conceptuel sur ce qu’est l’État (exemple : une société sans État existe-t-elle ?) ou sur le meilleur régime possible (exemple : la démocratie importée par les européens en Asie et en Afrique est-elle viable ?). Les philosophes ayant réfléchi sur ces questions ne manquant pas, la science politique vous permettra de découvrir les théories de Hobbes, de Rousseau, de Montesquieu. Dans une optique plus contemporaine, d’étudier aussi Arendt ou Bourdieu. Bien évidemment, l’approche philosophie ne suffit pas. Elle est complétée par l’étude des relations internationales, la sociologie ou encore l’étude des institutions politiques.

Qu’est-ce que ça veut dire pour le futur Sciences-Po ?

Ainsi, les sujets qu’étudient la science politique peuvent être : le vote (ex : l’étude des comportements électoraux), les partis politiques (ex : quels rôles ? Quelles origines ? Quelles évolutions ?), enfin dernier exemple (mais la liste pourrait être bien plus longue) l’opinion publique (à quel point un sondage est–il fiable, à quoi sert il ?). La science politique est avant tout une science sociale, fondée sur des théories d’auteurs étudiant le politique dans une acception assez large.

Quoi que le nom de l’école laisse entendre (à savoir, que la science politique sera votre principale occupation), sachez que vous n’étudierez pas uniquement cette matière si vous intégrez sciences-po. Elle sera sur un pied d’égalité avec l’histoire, l’économie, la sociologie et le droit. Donc si les descriptions suivantes vous ont effrayé… détendez-vous !

 

Envie d’en savoir un peu plus ? Lisez notre article : Quelles sont les matières enseignées à Sciences Po ?

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Récit d’une expérience humanitaire au Népal : se forger un cursus extra-académique (2/2)

Récit d’une expérience humanitaire au Népal : se forger un cursus extra-académique (2/2)

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Parler d’une expérience sociale ou humanitaire dans votre dossier pour Sciences Po Paris est un vrai plus. Pour en savoir plus sur les modalités d’une telle expérience, découvrez notre interview d’une étudiante à Sciences Po partie au Népal à la fin de sa première année. 

Au niveau des formalités avant le départ, que faut-il faire ?

C’est très simple il faut comme je le disais trouver la destination et l’association. C’est ce qui peut prendre un peu de temps car la solidité de l’organisme d’accueil compte beaucoup. Ensuite vous devez prendre vos visas, vos billets d’avions et vous faire vos vaccins. C’est tout !

Quels sont les pièges à éviter ?

Le volontariat touristique ! C’est assurément le pire piège dans lequel tombe beaucoup de gens mal informés. Ce sont deux types d’association qui n’accueillent des volontaires que pour leur demander de hauts frais d’inscription. Ces associations jouent sur la peur des gens et en même temps sur la mode « humanitaire ». Ces associations peuvent demander jusqu’à 3000 euros (hors billet d’avion) pour des séjours d’un mois.

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Normalement l’association vous demandera de payer pour votre nourriture et les frais de logement (ce qui est bien normal). Ne payez pas plus de 500 euros pour un mois. Ne partez donc jamais avec une association sans avoir pu rentrer en contact avec des bénévoles déjà partis, et sans connaître sa réputation (regardez les forums).

Qu’est ce que cela apporte à un lycéen préparant Sciences-Po ?

Sur bien des plans, un engagement humanitaire vous permettra de faire de nombreux progrès.

D’un point de vue très pragmatique, votre niveau d’anglais devrait exploser (vous ne serez surement pas le seul volontaire si vous partez l’été, vous aurez donc de forte chance de vous retrouver avec des étudiants ne parlant pas français).

Cela vous permettra également d’attirer l’attention du jury au moment de l’étude du dossier pour Sciences Po Paris

Ensuite au niveau de la maturité et de l’ouverture d’esprit, c’est indéniable, vous allez prendre un sacré coup de vieux. Cela vous permettra de relativiser sur la France, sur vos habitudes et votre manière d’aborder les choses.

Enfin un voyage comme celui la rend indépendant très rapidement. Peu de lycéens le font, ce qui est normal c’est très difficile de se lancer dans ce genre d’expérience aussi jeune, mais cela vous permettra de rencontrer des bénévoles plus vieux, qui vous prendront surement sous leur ailes et vous feront mûrir.

Autant de qualités qui sont très recherchées à l’oral de Sciences Po Paris !

Lire la partie 1/2 de cette article ici ! 

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Récit d’une expérience humanitaire au Népal : se forger un cursus extra-académique (1/2)

Récit d’une expérience humanitaire au Népal : se forger un cursus extra-académique (1/2)

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Nous l’expliquons longuement dans Je vais vous apprendre à intégrer Sciences-Poavoir une expérience humanitaire pour Sciences Po est presque une exigence implicite du jury. Pour ceux qui sont au courant, c’est une aubaine, profitez de l’été pour le faire !

Mais si la nécessité de faire ce type de séjour n’est plus à démontrer, comment s’y prendre reste un peu plus compliqué. Et effrayant tant aux yeux des lycéens que de leurs parents. Voilà un témoignage d’une étudiante à Sciences-Po partie un mois au Népal en 2012. En espérant que cela vous rassure, vous donne des idées et… vous motive !

Avec quelle association es-tu partie ? Quel était ton travail sur place ?

Je suis partie à Katmandou comme bénévole dans un centre pour enfants des rues. La question des enfants errants au Népal est un vrai problème de société. Il est extrêmement difficile de recenser le nombre d’enfant en situation de rue au Népal. Mais cela se compte en plusieurs milliers d’enfants. L’association qui m’a accueillie s’appelle CPCS, elle a été créée il y a une dizaine d’année par un Népalais et un Belge. Mon travail dans le centre était très basique, aucune formation n’est requise à part peut-être un niveau correct en anglais.

J’ai donc aidé aux taches basiques (lessive, repas, vaisselle, couture). J’ai donné 1 heure de cours d’anglais au plus jeunes enfants non scolarisés (le 4-6 ans). Et enfin j’ai organisé des jeux avec les enfants le reste du temps. Avec un autre bénévole nous avons également décidé d’acheter de la peinture et de repeindre la salle tv/salle de classe/salle de médiation (la même salle qui sert au trois usages). Elle était en très mauvais état, et un coup de peinture a fait du bien. 

Pourquoi avoir choisi le Népal et cette association ?

Lorsque j’ai commencé à me renseigner sur les possibilités qui s’offraient à moi, je n’avais aucune idée du pays et du type de bénévolat qui m’intéressait. La première phase est donc une phase de recherche et de questionnement. Mon choix s’est tourné vers l’Asie plus que vers le Népal au premier abord. Cette culture m’attirait.

Ensuite en discutant avec des étudiants déjà partis en voyage humanitaire j’ai réalisé que le Népal était un très bon pays pour une première expérience. Les népalais sont accueillants, tolérants et parlent un anglais correct. Autant d’éléments qui facilitent l’adaptation.

Enfin j’ai trouvé par chance CPCS (sur internet), et en prenant contact avec d’anciennes bénévoles j’ai été rassurée quant au sérieux de l’association. Ce qui est essentiel. Certaines associations ne défendent pas mes valeurs (par exemple dans la manière de traiter les enfants) et ne s’occupent absolument pas de leurs bénévoles.

Lire la suite de cet article ici. 

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